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Orthographe, syntaxe, vocabulaire


maël - missme

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Bonjour. Je dois faire la lecture tabulaire du texte de LA BRUYERE (commentaire composé). Pouvez-vous s'il vous plaît me corriger ? Merci

Texte 1 : Jean de LA BRUYERE (1645-1696), 29 (VII)


 

Quand vous voyez quelquefois un nombreux troupeau, qui répandu sur une colline vers le déclin d’un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet, ou qui broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé à la faux du moissonneur, le berger, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les change de pâturage ; si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît, il lâche son chien, qui le met en fuite ; il les nourrit, il les défend ; l’aurore le trouve déjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil : quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis ? Le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince. Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or en ses mains ; son chien a un collier d’or, il est attaché avec une laisse d’or et de soie. Que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ?


 

INTRODUCTION

              Nous allons étudier un texte de Jean de LA BRUYÈRE qui a sa place dans notre parcours Pensée et imagination au XVIIè siècle. En effet, cet extrait de l’œuvre Les Caractères ou les moeurs de ce siècle, section « Du souverain ou de la République » est un apologue, c'est-à-dire un récit à visée argumentative qui délivre une morale ou qui défend une idée.

Jean de LA BRUYÈRE, né au XVIIè siècle, est un moraliste français. Précepteur à la cour royale, il a observé cette société pour écrire son œuvre qui est le reflet des maux de la société de l'époque.

Dans cet extrait, l'auteur critique le pouvoir absolu de Louis XIV.

Nous verrons comment LA BRUYÈRE fait-il comprendre sa pensée à travers un beau tableau ?

Après la lecture, nous étudierons le texte en quatre mouvements. Nous étudierons, des lignes 1 à 4, le beau tableau que peint l'auteur. Puis de la ligne 4 à 8 , nous commenterons le portrait que fait l'auteur du berger. Ensuite, nous verrons, des lignes 8 à 11,comment LA BRUYÈRE interpelle le lecteur. Enfin, nous nous pencherons sur la critique que fait l'auteur.

 

Je travaille la suite et je poste.

 

Merci

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  • E-Bahut

Bonjour,

moîravita ne m'en voudra pas, je l'espère, d'intervenir ici un dimanche. ;)

La seule erreur que j'ai relevée et corrigée se trouve dans la phrase ci-dessous :

Nous verrons comment LA BRUYÈRE fait-il comprendre sa pensée à travers un beau tableau. ?

"Nous verrons comment..." introduit une affirmative et non pas une interrogative.

Par contre, si tu faisais commencer la phrase par Comment, alors oui, ce serait une interrogative mais tu omettrais  obligatoirement " Nous verrons ".

=>> Comment L B fait-il comprendre...tableau ?

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  • E-Bahut

Trop contente d'avoir à mes côtés un professeur plein d'empathie qui s'investit . Nous nous comprenons , n'est-ce pas JRB  ? 

Je vais tout- à-  l'heure  considérer le travail de Maël , pour qui j'ai par ailleurs , depuis longtemps , beaucoup d'estime quant à son courage ,sa volonté de réussir , d'approfondir ses notes , et de nous faire une confiance totale . 

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Cela me touche énormément ! ça me fait plaisir et m'encourage à poursuivre dans ce sens. MERCI à vous deux.

 

Je corrige.

Nous verrons comment l'auteur fait comprendre sa pensée à travers un beau tableau.

 

Je poursuis.

La Bruyère va peindre une belle scène à ses lecteurs qu'il fait participer. Le texte s'ouvre sur une proposition subordonnée circonstancielle de temps comme l'atteste la conjonction de subordination « Quand » L 1. (quel effet?) L'auteur s'adresse au lecteur par l'intermédiaire du pronom personnel de la deuxième personne du pluriel « vous » L.1. De plus, le verbe conjugué au présent de l'indicatif «  voyez »L.1 nous prouve que l'auteur invite le lecteur à partager ce spectacle. Cette structure avec l'effet de rallongement jusqu'à l'apparition de la proposition principale compose un véritable tableau qui porte notre attention exclusivement sur le bien être du troupeau. Le cadre semble idyllique. L'auteur fait la description d'un décors champêtre comme le montre le champ lexical de la nature « colline », « thym », « serpolet », prairies », « herbe ». Les couleurs suggérées sont douces, les odeurs agréables. L'action se déroule à un moment privilégié : « vers le déclin du jour » c'est-à-dire en fin de journée. Il y règne une atmosphère de calme et de sérénité avec l'utilisation d'un lexique mélioratif « beau jour », « paît tranquillement ». Cela suggère un monde hors du temps. La raison de cette sérénité semble être le berger qui apparaît dans la proposition subordonnée principale. Il est « debout auprès de ses brebis ». Tout paraît harmonieux. Cette scène fait penser pour un lecteur à un tableau de ?

 

Merci 

Modifié par maël - missme
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  • E-Bahut

Je t'assure que c'est mérité et je suis sûr que moîravita partage mon avis.  👍

=> bien-être s'écrit avec un trait d'union.

=> un décor champêtre, c'est 1 singulier. ;)

=> Cette scène / fait penser pour un le lecteur à /évoque pour le lecteur/ un tableau de Claude Monet.

Tape " peintres de la nature " dans ton moteur de recherche, il y en a d'autres que Monet. ;)

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  • E-Bahut

Merci, je ne devrais plus tarder, moi aussi, à me mettre à table. 🍽️

Tant que j'y suis, quelques peintres célèbres du XVIIème siècle qui ont peint des paysages  :

Claude Lorrain, Nicolas Poussin, Johannes Vermeer, Jan Brueghel, Pierre Paul Rubens, Rembrandt.

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Je remets un peu d'ordre.

 

INTRODUCTION

Nous allons étudier un texte de Jean de LA BRUYÈRE qui a sa place dans notre parcours Pensée et imagination au XVIIè siècle. En effet, cet extrait de l’œuvre Les Caractères ou les mœurs de ce siècle, section « Du souverain ou de la République » est un apologue, c'est-à-dire un récit à visée argumentative qui délivre une morale ou qui défend une idée.

Jean de LA BRUYÈRE, né au XVIIe siècle, est un moraliste français. Précepteur à la cour royale, il a observé cette société pour écrire son œuvre qui est le reflet des maux de la société de l'époque.

Dans cet extrait, il fait réfléchir le lecteur  sur la fonction royale en reprenant l'image du berger et du troupeau .

Nous verrons comment l'auteur fait comprendre sa pensée à travers un beau tableau.

Après la lecture, nous étudierons le texte en quatre mouvements. Nous étudierons, des lignes 1 à 4, le beau tableau que peint l'auteur. Puis de la ligne 4 à 8 , nous commenterons le portrait que fait l'auteur du berger. Ensuite, nous verrons, des lignes 8 à 11,comment LA BRUYÈRE interpelle le lecteur. Enfin, nous nous pencherons sur la critique que fait l'auteur.

 

MOUVEMENT 1. La Bruyère va peindre une belle scène à ses lecteurs qu'il fait participer.

Le texte s'ouvre sur une proposition subordonnée circonstancielle de temps comme l'atteste la conjonction de subordination « Quand » L 1. L'auteur interpelle directement le lecteur par l'intermédiaire du pronom personnel de la deuxième personne du pluriel « vous » L.1. Le tout attire l'attention du lecteur. De plus, le verbe conjugué au présent de l'indicatif «  voyez »L.1 souligne le caractère habituel de la scène évoquée. L’auteur invite le lecteur à partager ce spectacle. Il nous déroule la scène sous nos yeux. . Il le met en position de témoin. Le lecteur est amené à constater. Cette structure avec l'effet de rallongement jusqu'à l'apparition de la proposition principale compose un véritable tableau qui porte notre attention exclusivement sur le bien-être du troupeau. Le cadre semble idyllique. L'auteur fait la description d'un décor champêtre comme le montre le champ lexical de la nature « colline », « thym », « serpolet », prairies », « herbe ». Les couleurs suggérées sont douces, les odeurs agréables. L'action se déroule à un moment privilégié : « vers le déclin du jour » c'est-à-dire en fin de journée. Il y règne une atmosphère de calme et de sérénité avec l'utilisation d'un lexique mélioratif « beau jour », « paît tranquillement ». Cela suggère un monde hors du temps. La raison de cette sérénité semble être le berger qui apparaît dans la proposition subordonnée principale. Il est « debout auprès de ses brebis ». Tout paraît harmonieux. Cette scène évoque au lecteur un tableau de Manet.

 

MOUVEMENT 2  La Bruyère nous présente un berger actif.

L'attention du lecteur est entraînée habilement vers le personnage avec la répétition du pronom personnel « il ». Ce pronom désigne le berger. Cela permet d'insister sur son rôle central sur le troupeau. La Bruyère énumère les différentes tâches accomplies par le berger pour le troupeau à travers des propositions indépendantes juxtaposées « il ne les perd pas de vue », « il les suit », « il les conduit ». Deux tâches lui incombent. Il protège son troupeau et le nourrit comme l'affirme les verbes « ne les perd pas », « « les suit », « les conduit », les rassemble », « les change de pâturage » L.5 « les nourrit » L.7. . Il insiste sur les dangers que pourraient subir le troupeau avec les deux subordonnées semblables «  si... » L.5 et 6. Il émet des hypothèses qui correspond à deux menaces. Le berger ne compte pas son temps, il mène une surveillance constante : « l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il se retire qu'avec le soleil ». Il dévoue sa journée entière à son troupeau. Ses journées sont bien remplies. La Bruyère nous laisse croire que la sérénité qui règne dans ce tableau est l’œuvre du berger. Les phrases exclamatives en groupe ternaire « Quels soins ! Quelle vigilance! Quelle servitude ! L;8 introduisent une idée paradoxale. Les deux premiers termes « soins » et « « vigilance » valorise l'homme qui semble attentionné pour son troupeau  mais le dernier terme «  servitude » nous surprend. Le berger très protecteur est en réalité un tyran. Le troupeau est sous sa coupe. C'est lui qui dirige comme il l'entend ses bêtes qui ne sont absolument pas libres.

Je continue pour le MOUVEMENT 3

MOUVEMENT 3 La Bruyère interpelle le lecteur en utilisant des phrases interrogatives comme le souligne la ponctuation forte « ? ». Ainsi, il laisse le lecteur réfléchir et lui demande de juger. La première question porte sur la liberté du troupeau. L'utilisation des superlatif « la plus » ...tout conduit le lecteur à répondre que la « condition » « la plus délicieuse et la plus libre » est bien évidemment celle des brebis, qui n’ont aucun souci et dont le bien-être est assuré. La deuxième question mise en valeur par un chiasme «  le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? » porte sur la relation entre le berger et le troupeau. La Bruyère met en place une analogie entre le bon berger et le bon prince.

 

Je n'ai pour l'instant que ces 3 mouvements à préparer. (le 3 me paraît un peu difficile à commenter)

 

Merci

Modifié par maël - missme
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  • E-Bahut
Il y a 3 heures, JRB a dit :

Bonjour,

moîravita ne m'en voudra pas, je l'espère, d'intervenir ici un dimanche. ;)

La seule erreur que j'ai relevée et corrigée se trouve dans la phrase ci-dessous :

Nous verrons comment LA BRUYÈRE fait-il comprendre sa pensée à travers un beau tableau. ?

"Nous verrons comment..." introduit une affirmative et non pas une interrogative.

Par contre, si tu faisais commencer la phrase par Comment, alors oui, ce serait une interrogative mais tu omettrais  obligatoirement " Nous verrons ".

=>> Comment L B fait-il comprendre...tableau ?

 

Il y a 2 heures, maël - missme a dit :

Cela me touche énormément ! ça me fait plaisir et m'encourage à poursuivre dans ce sens. MERCI à vous deux.

 

Je corrige.

Nous verrons comment l'auteur fait comprendre sa pensée à travers un beau tableau.

 

Je poursuis.

La Bruyère va peindre une belle scène à ses lecteurs qu'il fait participer. Le texte s'ouvre sur une proposition subordonnée circonstancielle de temps comme l'atteste la conjonction de subordination « Quand » L 1. (quel effet?) L'auteur s'adresse au lecteur par l'intermédiaire du pronom personnel de la deuxième personne du pluriel « vous » L.1. De plus, le verbe conjugué au présent de l'indicatif «  voyez »L.1 nous prouve que l'auteur invite le lecteur à partager ce spectacle. Cette structure avec l'effet de rallongement jusqu'à l'apparition de la proposition principale compose un véritable tableau qui porte notre attention exclusivement sur le bien être du troupeau. Le cadre semble idyllique. L'auteur fait la description d'un décors champêtre comme le montre le champ lexical de la nature « colline », « thym », « serpolet », prairies », « herbe ». Les couleurs suggérées sont douces, les odeurs agréables. L'action se déroule à un moment privilégié : « vers le déclin du jour » c'est-à-dire en fin de journée. Il y règne une atmosphère de calme et de sérénité avec l'utilisation d'un lexique mélioratif « beau jour », « paît tranquillement ». Cela suggère un monde hors du temps. La raison de cette sérénité semble être le berger qui apparaît dans la proposition subordonnée principale. Il est « debout auprès de ses brebis ». Tout paraît harmonieux. Cette scène fait penser pour un lecteur à un tableau de ?

 

Merci 

 

Il y a 4 heures, maël - missme a dit :

Bonjour. Je dois faire la lecture tabulaire du texte de LA BRUYERE (commentaire composé). Pouvez-vous s'il vous plaît me corriger ? Merci

Texte 1 : Jean de LA BRUYERE (1645-1696), 29 (VII)


 

Quand vous voyez quelquefois un nombreux troupeau, qui répandu sur une colline vers le déclin d’un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet, ou qui broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé à la faux du moissonneur, le berger, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les change de pâturage ; si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît, il lâche son chien, qui le met en fuite ; il les nourrit, il les défend ; l’aurore le trouve déjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil : quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis ? Le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne, s’il est bon prince. Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or en ses mains ; son chien a un collier d’or, il est attaché avec une laisse d’or et de soie. Que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ?


 

INTRODUCTION

              Nous allons étudier un texte de Jean de LA BRUYÈRE qui a sa place dans notre parcours Pensée et imagination au XVIIè siècle. En effet, cet extrait de l’œuvre Les Caractères ou les moeurs de ce siècle, section « Du souverain ou de la République » est un apologue, c'est-à-dire un récit à visée argumentative qui délivre une morale ou qui défend une idée.

Jean de LA BRUYÈRE, né au XVIIè siècle, est un moraliste français. Précepteur à la cour royale, il a observé cette société pour écrire son œuvre qui est le reflet des maux de la société de l'époque.

Dans cet extrait, l'auteur critique le pouvoir absolu de Louis XIV.

Nous verrons comment LA BRUYÈRE fait-il comprendre sa pensée à travers un beau tableau ?

Après la lecture, nous étudierons le texte en quatre mouvements. Nous étudierons, des lignes 1 à 4, le beau tableau que peint l'auteur. Puis de la ligne 4 à 8 , nous commenterons le portrait que fait l'auteur du berger. Ensuite, nous verrons, des lignes 8 à 11,comment LA BRUYÈRE interpelle le lecteur. Enfin, nous nous pencherons sur la critique que fait l'auteur.

 

Je travaille la suite et je poste.

 

Merci

 

il y a une heure, maël - missme a dit :

Je remets un peu d'ordre.

 

INTRODUCTION

Nous allons étudier un texte de Jean de LA BRUYÈRE qui a sa place dans notre parcours "Pensée et imagination au XVIIè siècle". En effet, cet extrait de l’œuvre Les Caractères ou les mœurs de ce siècle, section « Du souverain ou de la République » est un apologue, c'est-à-dire un récit à visée argumentative qui délivre une morale ou qui défend une idée.

Jean de LA BRUYÈRE, né au XVIIe siècle, est un moraliste français. Précepteur à la cour royale, il a observé cette société pour écrire son œuvre  , qui est le reflet des maux de la société de l'époque.

Dans cet extrait, il fait réfléchir le lecteur  sur la fonction royale en reprenant l'image du berger et du troupeau .

Nous verrons comment l'auteur fait comprendre sa pensée à travers un beau tableau.

Après la lecture, nous étudierons le texte en quatre mouvements. Dans le premier  , des lignes 1 à 4, nous nous pencherons sur  le  tableau champêtre  que peint l'auteur. Puis des  lignes 4 à 8 , nous commenterons le portrait que fait l'écrivain du berger. Ensuite, nous verrons, des lignes 8 à 11,comment LA BRUYÈRE interpelle le lecteur. Enfin, nous examinerons  la critique qui s'en dégage .

 

MOUVEMENT 1. La Bruyère va peindre une belle scène à ses lecteurs qu'il fait participer.

Le texte s'ouvre sur une proposition subordonnée circonstancielle de temps comme l'atteste la conjonction de subordination « Quand » L 1. L'auteur interpelle directement le lecteur , afin d'attirer son attention, par l'intermédiaire du pronom personnel de la deuxième personne du pluriel « vous » L.1. De plus, le verbe conjugué au présent de l'indicatif «  voyez »L.1 souligne le caractère habituel de la scène évoquée. L’auteur invite donc le lecteur à partager ce spectacle, et , déroulant la scène sous ses yeux , il le met en position de témoin .  Cette structure avec l'effet de rallongement jusqu'à l'apparition de la proposition principale compose un véritable tableau qui porte notre attention exclusivement sur le bien-être du troupeau. Le cadre semble idyllique. L'auteur fait la description d'un décor champêtre comme le montre le champ lexical de la nature « colline », « thym », « serpolet », prairies », « herbe ». Les couleurs suggérées sont douces, les odeurs agréables. L'action se déroule à un moment privilégié : « vers le déclin du jour » c'est-à-dire en fin de journée. Il y règne une atmosphère de calme et de sérénité avec l'utilisation d'un lexique mélioratif « beau jour », « paît tranquillement ». Cela suggère un monde hors du temps, un éden originel . La raison de cette sérénité semble être le berger qui apparaît dans la proposition subordonnée principale. Il est « debout auprès de ses brebis ». Tout paraît harmonieux comme dans un tableau de Manet.

 

MOUVEMENT 2  La Bruyère nous présente un berger actif.

L'attention du lecteur est entraînée habilement vers le personnage du berger avec la répétition du pronom personnel « il »,  insistance sur son rôle central dans  le troupeau. Les différentes tâches accomplies par le berger pour le troupeau sont énumérées à travers des propositions indépendantes juxtaposées en parataxe :« il ne les perd pas de vue », « il les suit », « il les conduit ». Deux tâches lui incombent. Il protège son troupeau et le nourrit comme l'affirment les verbes « ne les perd pas », « « les suit », « les conduit », les rassemble », « les change de pâturage » L.5 « les nourrit » L.7. . Il insiste sur les dangers qui guettent le troupeau avec les deux subordonnées semblables «  si... » L.5 et 6. Il émet des hypothèses qui correspond à deux menaces. Le berger ne mesure pas son temps et il mène une surveillance constante : « l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il se retire qu'avec le soleil », sa journée entière étant vouée à son troupeau.  La Bruyère nous laisse croire que la sérénité qui règne dans ce tableau est l’œuvre du berger. Les phrases exclamatives en groupe ternaire « Quels soins ! Quelle vigilance! Quelle servitude ! (l.8) introduisent une idée paradoxale. Les deux premiers termes « soins » et « « vigilance » valorisent l'homme qui semble attentionné pour son troupeau  mais le dernier terme «  servitude » nous surprend. Le berger très protecteur est en réalité un tyran. Le troupeau est sous sa coupe. C'est lui qui dirige comme il l'entend ses bêtes qui sont en réalité dépourvues de liberté .

Je continue pour le MOUVEMENT 3

MOUVEMENT 3 La Bruyère interpelle le lecteur en utilisant des phrases interrogatives comme le souligne la ponctuation forte « ? ». Ainsi, il le pousse à  la réflexion et au jugement . La première question porte sur la liberté du troupeau. L'utilisation des superlatifs « la plus » ...  conduisent le lecteur à répondre que la « condition » « la plus délicieuse et la plus libre » est bien évidemment celle des brebis, qui n’ont aucun souci et dont le bien-être est assuré. La deuxième question, mise en valeur par un chiasme :«  le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? », porte sur la relation entre le berger et le troupeau. La Bruyère met en place une analogie entre le bon berger et le bon prince.

 

Je n'ai pour l'instant que ces 3 mouvements à préparer. (le 3 me paraît un peu difficile à commenter)

 

Merci

 

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  • E-Bahut

=> Il nous déroule la scène sous nos yeux. << À la limite d'un pléonasme, le pronom "nous" est superflu.

=> Aux yeux du lecteur, cette scène évoque au lecteur un tableau de Manet. << Sauf erreur, le verbe "évoquer" est transitif direct.

=> ... comme l'affirment les verbes... << Le sujet postposé "les verbes" est pluriel.

=> Il insiste sur les dangers que pourrait subir le troupeau... << Là le sujet postposé "le troupeau" est singulier.

=> Il émet des hypothèses qui correspondent à deux menaces. << Le sujet "des hypothèses"  est pluriel.

=> Les deux premiers termes « soins » et « « vigilance » valorisent l'homme qui semble attentionné pour envers son troupeau... << 2 = pluriel ;)

Fais une bonne pause, tu me sembles fatigué. :)

 

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  • E-Bahut
il y a 40 minutes, moîravita a dit :

 

 

 

 

 

il y a 40 minutes, moîravita a dit :

 

 

 

 

 

il y a 41 minutes, moîravita a dit :

Tu retrouves la correction dans ton post "je remets un peu d'ordre" me semble-t-il . Donne des nouvelles .

 

 

 

 

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  • E-Bahut
Il y a 3 heures, moîravita a dit :

 

A cette heure 18 h07 , je ne parviens plus à te répondre ici , il y a un problème : envoie-moi ton travail sur MP si tu le désires . 

 

 

 

Il y a 3 heures, moîravita a dit :

 

 

 

 

 

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  • E-Bahut
il y a 15 minutes, maël - missme a dit :

Moîravita, j'ai un problème. Je ne vois pas votre correction. La page est toute bleue.

Idem pour moi, plusieurs pages sont carrément vides.

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  • E-Bahut

moîravita, si je peux me permettre, est-ce que tu tapes bien tes réponses dans le cadre " Répondre à ce sujet..." en bas de page ?

Si, pour ce faire, tu cliques sur le bouton " Citer ", il se pourrait que le problème puisse venir de là.

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  • E-Bahut
Le 13/12/2020 à 14:30, moîravita a dit :

 

A cette heure 18 h07 , je ne parviens plus à te répondre ici , il y a un problème : envoie-moi ton travail sur MP si tu le désires . 

 

 

 

Le 13/12/2020 à 14:30, moîravita a dit :
Le 13/12/2020 à 18:18, JRB a dit :

moîravita, si je peux me permettre, est-ce que tu tapes bien tes réponses dans le cadre " Répondre à ce sujet..." en bas de page ?

Si, pour ce faire, tu cliques sur le bouton " Citer ", il se pourrait que le problème puisse venir de là.

 

Le 13/12/2020 à 18:18, JRB a dit :

moîravita, si je peux me permettre, est-ce que tu tapes bien tes réponses dans le cadre " Répondre à ce sujet..." en bas de page ?

Si, pour ce faire, tu cliques sur le bouton " Citer ", il se pourrait que le problème puisse venir de là.

 Justement , cher Collègue , je cliquais sur citer mais rien ne fonctionnait . J'ai répondu à Maël en MP à l'instant . 

Donc, pas de souci . Bonne soirée . 

 

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