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chocolat00

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Bonjour,

j'ai quelque questions...

dans un exercice sur les natures et fonctions je suis tombée sur deux phrases qui me perturbe.

Or derrière ces épithètes se dissimule [un même jugement] : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale par opposition à la culture humaine. ».

Un même jugement : sa nature : groupe adjectival et sa fonction : sujet inversé ? 

autre question :

« L'attitude la plus ancienne, et [qui] repose sans doute sur des fondements psychologiques [solides] puisqu'elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles, morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes [de sauvages] », « cela n'est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui [nous] sont [étrangères].

Nous : sa nature : pronom personnel et sa fonction dans le corrigé j'ai lu qu'il s'agissait d'un datif éthique, est ce un terme toujours d'actualité ?

Dans le corrigé il est écrit que  "étrangères" est l'attribut du pronom "que" et je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas l'attribut de cette phrase " cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui "

merci d'avance.

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  • E-Bahut
Il y a 17 heures, chocolat00 a dit :

Bonjour,

j'ai quelque questions...

dans un exercice sur les natures et fonctions je suis tombée sur deux phrases qui me perturbe.

Or derrière ces épithètes se dissimule [un même jugement] : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale par opposition à la culture humaine. ».

Un même jugement : sa nature : groupe NOMINALet sa fonction : sujet inversé ? 

autre question :

« L'attitude la plus ancienne, et [qui] repose sans doute sur des fondements psychologiques [solides] puisqu'elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles, morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes [de sauvages] », « cela n'est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui [nous] sont [étrangères].

Nous : sa nature : pronom personnel et sa fonction dans le corrigé j'ai lu qu'il s'agissait d'un datif éthique, est ce un terme toujours d'actualité ?

Dans le corrigé il est écrit que  "étrangères" est l'attribut du pronom "QUI ", pronom relatif qui remplace tous ses antécédents . (et je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas l'attribut de cette phrase " cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui ")

merci d'avance.

 

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merci beaucoup pour votre réponse!

J'ai une petite question par rapport à cette phrase :
Seul, le père Bonnemort, s'il était là, ouvrait des yeux surpris, car de son temps on se tracassait pas de la sorte.
La question porte sur la nature et la fonction des propositions.
 
La proposition " s'il était là" est une proposition subordonnée circonstancielle de lieu ? introduite par "si" qu'en pensez vous ? dans les corrigés il s'agit d'une proposition subordonnée circonstancielle de condition et dans un autre corrigé une proposition indépendante jouant le rôle de parenthèse.
 
merci d'avance!
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  • E-Bahut

Introduite par "SI" ? (équivalant alors à "Quand") : Bizarre . Si l'auteur avait voulu insister sur le temps , il aurait introduit cette subordonnée par Quand , ou Lorsque . Ici, je pense que SI équivaut à "au cas où il était là " .

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Bonjour, 

J'ai une question à ce sujet: 

 Nous appelons « contre nature » ce qui arrive contrairement à l’habitude : il n’y a rien, quoi que ce puisse être, qui ne soit pas selon la nature. Que cette raison universelle et naturelle chasse de nous l’erreur et l’étonnement que la nouveauté nous apporte. »

La question est de donner les temps, modes et valeurs des verbes en gras.

Et pour moi, le verbe "apporte" est au subjonctif présent car il est précédé du "que" sauf que dans le corrigé il est expliqué que le verbe apporter est au présent de l'indicatif ayant une valeur intemporelle qui décrit un comportement habituel. je ne comprends pas pourquoi? 

Je tombe souvent dans le piège présent de l'indicatif et subjonctif présent...

merci

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  • E-Bahut
Il y a 10 heures, chocolat00 a dit :

Bonjour, 

J'ai une question à ce sujet: 

 Nous appelons « contre nature » ce qui arrive contrairement à l’habitude : il n’y a rien, quoi que ce puisse être, qui ne soit pas selon la nature. Que cette raison universelle et naturelle chasse de nous l’erreur et l’étonnement que la nouveauté nous apporte. »

La question est de donner les temps, modes et valeurs des verbes en gras.

Et pour moi, le verbe "apporte" est au subjonctif présent car il est précédé du "que" sauf que dans le corrigé il est expliqué que le verbe apporter est au présent de l'indicatif ayant une valeur intemporelle qui décrit un comportement habituel. je ne comprends pas pourquoi? 

Je tombe souvent dans le piège présent de l'indicatif et subjonctif présent...

merci

 

"apporte" est à l'indicatif présent (remplace par l'imparfait :l'étonnement que la nouveauté nous apportait, ou par le passé composé : nous a apporté ) : le "que" est un pronom relatif , qui introduit une proposition relative =" que la nouveauté nous apporte", complément des noms coordonnés par "et" , l'erreur et la nouveauté" . 

Les deux autres verbes sont au subjonctif présent .

Vois sur le net les différentes natures de "Que" .

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  • 3 semaines plus tard...

bonjour, 

merci pour vos réponses, j'ai une question concernant cette phrase: 

J'ai une question au sujet de la fonction du pronom personnel NOUS

"autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui [nous] sont [étrangères]."

peut on dire pour la fonction du pronom personnel "nous" qu'il s'agit d'un COI en se posant la question " qui sont étrangères à qui?" " à nous". 

Dans le corrigé il s'agit d'un complément du verbe je comprends pas vraiment pourquoi? c'est imprécis ?

merci

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  • E-Bahut
Le 26/05/2020 à 20:27, chocolat00 a dit :

Bonjour,

j'ai quelque questions...

dans un exercice sur les natures et fonctions je suis tombée sur deux phrases qui me perturbe.

Or derrière ces épithètes se dissimule [un même jugement] : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale par opposition à la culture humaine. ».

Un même jugement : sa nature : groupe adjectival et sa fonction : sujet inversé ? Groupe NOMINAL: (jugement est le mots principal du groupe, c'est un nom commun que tu ne peux supprimer dans la phrase ? il est sujet inversé de "se dissimule" .

autre question :

« L'attitude la plus ancienne, et [qui] repose sans doute sur des fondements psychologiques [solides] puisqu'elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles, morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes [de sauvages] », « cela n'est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui [nous] sont [étrangères].

Nous : sa nature : pronom personnel et sa fonction dans le corrigé j'ai lu qu'il s'agissait d'un datif éthique, est ce un terme toujours d'actualité ? C'est un COI  ... mais j'hésite avec le Complément de l'adjectif "étrangères ". A approfondir . 

Dans le corrigé il est écrit que  "étrangères" est l'attribut du pronom "que" et je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas l'attribut de cette phrase " cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui ". C'est l'attribut du pronom relatif "qui" , qui remplace toute la phrase précédente .

merci d'avance.

 

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merci pour votre explication!

j'aimerais avoir votre avis au sujet de mon raisonnement car je pense m'être emmêlée les pinceaux.?

 

Dans la phrase "elles sont déjà tendues et anxieuses"

tendues et anxieuses : sont des adjectifs qualificatifs

mais en ce qui concerne la fonction pour moi tendues = attribut du sujet "elles " et anxieuse = attribut du COD tendues. je me suis posée la question elle sont quoi ? tendues et quoi? anxieuses. j'ai compris qu'à la suite d'un attribut du sujet on avait un attribut du COD non? 

Et j'ai eu faux car ces deux adjectifs sont des attributs du sujet.

merci

 

 

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merci pour vos réponses ,

 

je souhaiterais savoir dans cette phrase

 

  1. « Seul, le père Bonnemort, s’il était là, ouvrait des yeux surpris, car de son temps on ne se tracassait pas de la sorte » (texte 3)

la proposition coordonnée "car de son temps on ne se tracassait pas de la sorte" a pour fonction de coordonner la proposition précédente ?? Je ne sais pas si ma réponse est suffisante.

merci !

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  • E-Bahut

Bonjour,

Pourquoi diable vouloir ajouter une fonction qui existe déjà ?

La proposition "de son temps on ne se tracassait pas de la sorte" est coordonnée  à la proposition "Seul le père Bonnemort. ouvrait des yeux surpris" par la conjonction de coordination "car".

N'est-ce pas suffisant ?

 

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  • E-Bahut

On a affaire à deux propositions indépendantes ( qui ne dépendent d'aucune autre ) coordonnées par "car" , conjonction de coordination comme celles -ci , répertoriées par un moyen mnémotechnique : "mais ou est donc or ni car ," sans oublier ET , sorte de trait d'union entre deux entités grammaticales . 

Dans la phrase ," s'il était là" est une subordonnée conjonctive introduite par la conjonction de subordination SI  , complément circonstanciel de condition  .

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  • E-Bahut
Il y a 6 heures, moîravita a dit :

On a affaire à deux propositions indépendantes ( qui ne dépendent d'aucune autre ) coordonnées par "car" , conjonction de coordination comme celles -ci , répertoriées par un moyen mnémotechnique : "mais ou et donc or ni car ," , sorte de traits d'union entre deux entités grammaticales . 

Dans la phrase ," s'il était là" est une subordonnée conjonctive introduite par la conjonction de subordination SI  , complément circonstanciel de condition  .

Le moyen de retenir les conjonctions de coordination en mémoire est : "mais ou et donc or ni car " SOIT  "Mais où est donc Ornicar ?" 

Sorry . 

"Et ou ni mais car or donc   " relient des propositions , des mots , des groupes de mots de même fonction .

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ah merci pour cet éclairage ! Je me perds en grammaire j'ai l'impression d'avoir tout le temps faux !

D'ailleurs dans ce sujet j'aimerais comprendre ce qu'ils entendent par "structure syntaxique" ? c'est vaste et imprécis je trouve, qu'en pensez vous ? 

Vous analyserez la structure syntaxique du passage suivant: 

« Tous ces grands oiseaux qui volent autour de nous, ces lièvres dont nous les femmes confondons le poil avec les bruyères, sont de plus sûrs garants de la vue perçante de nos maris que l’autre cible, que le cœur de l’ennemi emprisonné dans sa cuirasse. Chaque fois que j’ai vu tuer un cerf ou un aigle, je l’ai remercié. Je savais qu’il mourait pour Hector. »

merci d'avance et bon week end !

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