max81 Posté(e) le 17 avril 2016 Signaler Posté(e) le 17 avril 2016 bonjour j'avais un devoir une dissertation a faire,je l'ai faite mais j'aurai aimé avoir la correction non pas de ma dissert mais ce que l'on aurait du écrire afin de me préparer au bac voici la question es apologues vous semblent-ils plus efficaces que l'argumentation directe pour répandre les idées d'un auteur dans son temps? j'ai eu 9/20 et je suis en sti2d,merci
max81 Posté(e) le 23 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 23 avril 2016 bonjour peut on me donner des conseil sur intro que je n'ai pas réussi,merci
max81 Posté(e) le 26 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 26 avril 2016 bonsoir personne peut m'aider car je n'arrive pas a faire l'introduction et la conclusion,merci
PMV Posté(e) le 27 avril 2016 Signaler Posté(e) le 27 avril 2016 Bonjour, 9, je trouve que c'est très bien payé. Pour ma part, j'aurais mis 0, sans aucun état d'âme, par principe, non pas parce que ton devoir ne vaut rien, mais parce qu'à 98% ce n'est qu'un patchwork de phrases et de paragraphes copiés littéralement sur Internet - sans jamais citer la moindre source -, et collés à la suite les uns des autres sans aucun souci de cohérence, même grammaticale. La question étant : Qu'aurais-tu rédigé sur ce sujet le jour du bac, sans Internet ? Évidemment, si l'on ôte les 98% pompés sur une dizaine de sites, il ne reste rien. Et tu demandes une "correction" ? Mais qu'y a-t-il à corriger ? Du début à la fin, il n'y a pas dix mots ou une seule idée qui soient de toi... Il y a deux façons d'utiliser Internet : la bonne, c'est de rechercher de la documentation, de l'évaluer, de la vérifier, de la synthétiser et de la digérer, puis de la retransmettre sous une forme personnelle. La mauvaise, c'est de copier/coller en l'état le moindre paragraphe qui semble peu ou prou en rapport avec le sujet, pour "torcher" un devoir dans l'urgence. Il semble que tu aies choisi la mauvaise. Pour parler net, cela s'appelle du plagiat, ça relève de la malhonnêteté intellectuelle, et en fac, ça entraîne de lourdes sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion. Alors, éteins ton ordinateur, apprends ton cours et rédige quelque chose qui vienne vraiment de toi. Sinon, franchement, quel intérêt à corriger des pages Internet ? Cordialement, PMV
E-Bahut moîravita Posté(e) le 27 avril 2016 E-Bahut Signaler Posté(e) le 27 avril 2016 Entièrement d'accord .
max81 Posté(e) le 29 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 29 avril 2016 bonjour pour vous répondre et bien je dis que heureusement qu'il y a internet car aucun cours sur une dissertation,aucune dissertation fait depuis la seconde et la première sti,donc débrouillez vous ...pour le reste nous avons étudier l'argumentation et les commentaires et questions sur les corpus et je répète aucune leçon sur la dissertation,comment la faire,et comment la structurer et en parlant de copier /coller pour ma part ,le nombre de fois que je vois certains cours voir interrogation(avec leur solution) sur le net voir meme les DM qui sont copiés collés par les professeurs.Tant pis je me débrouillerai
PMV Posté(e) le 29 avril 2016 Signaler Posté(e) le 29 avril 2016 Bonjour, Tu n'as pas bien compris. Je ne te reprochais pas d'utiliser Internet, c'est une formidable mine d'informations et il serait bête de s'en passer. Ce que je trouve intolérable, c'est de "copier/coller" des phrases et des paragraphes entiers, sans même en corriger les fautes d'orthographe ou de ponctuation et sans indiquer d'où elles proviennent. C'est intolérable parce que les phrases des autres ne t'appartiennent pas, et que tu n'as pas le droit de laisser croire qu'elles sont de toi. Et ce n'est pas parce que d'autres le font que ça te donne le droit de le faire. Quand on cite une phrase, c'est tout à fait permis, on doit la mettre entre guillemets ou en italique, et en indiquer la source. Je ne sais pas si tu te rends compte que tu as donné à corriger à ton professeur un assemblage de fragments de discussions récupérées textuellement sur des forums Yahoo, des morceaux de documents pédagogiques de l'académie d'Amiens, des bouts de fiches du Web Pédagogique, du site Surlatoile, de Doc-en-stock et j'en passe. Même le plan n'est pas de toi. Il a été copié mot à mot ici : http://lewebpedagogique.com/annelaureverlynde/files/2014/05/Dissertation-argumentation-apologue.pdf Si ton professeur te reproche de ne pas utiliser le plan étudié en classe, c'est bien qu'il y en a un, et tu aurais dû t'en servir. Effectivement, si tu arrives à quelques semaines du bac sans avoir jamais fait une dissertation, il y a un gros problème, mais là, je ne peux pas grand-chose pour toi. Essayons tout de même de regarder le sujet d'un peu plus près... Ton introduction n'est pas bonne, c'est une évidence. Alors, qu'est-ce que serait une bonne introduction ? 1) L'introduction : - Accessoirement, une "accroche", une citation ou une réflexion destinée à "accrocher" le lecteur, à lui donner envie de lire la suite. - Une définition des termes employés. Il faut que chacun sache précisément de quoi tu parles. Ici, il faut que le lecteur - pas forcément spécialiste - comprenne ce qu'est une fable, un apologue, une "argumentation indirecte", et la différence avec une argumentation directe. Certes, tu donnes ces définitions, avec de longues citations intégralement pompées sur Internet, mais si on peut le faire de manière élégante et la moins scolaire possible, c'est encore mieux. Au lieu de copier littéralement les définitions glanées ça et là, tu aurais dû les reformuler avec tes mots à toi. - La sacro-sainte "problématique". Il ne s'agit pas de reposer la question initiale, mais d'élargir la réflexion. L'argumentation directe fait appel à la raison, elle procède par arguments, par raisonnements logiques, elle est "intellectuelle". La fable, l'apologue, - ou la parabole dans les traditions chrétienne, juive ou bouddhique - font appel à la sensibilité, à l'imagination, à la fantaisie, elle sont plutôt "émotionnelles". La problématique est donc : Est-il plus efficace, pour emporter l'adhésion du lecteur, de solliciter sa raison, sa logique, ou plutôt sa sensibilité, son imagination ? Mais tu ne dois pas répondre à la question ici, puisque ce sera l'objet même de ta réflexion tout au long du devoir. - Enfin, tu dois terminer ton introduction par l'annonce du plan que tu vas suivre. 2) Un développement, en deux ou trois parties selon le sujet. Ici, il me semble que le plan en trois parties s'impose. I) - L'argumentation directe (l'essai, le traité, le manifeste, la plaidoirie, la lettre ouverte, le cours, le pamphlet, l'éditorial, etc.) Ses forces et ses faiblesses. Tout ça doit se trouver dans ton cours. a) Clarté, logique, rigueur. Donner des exemples. b) Pouvant heurter les convictions de certains publics et entraîner indignation et rejet par son côté direct et polémique (les exemples abondent en ce moment, voir Finkielkraut, Zemmour, Onfray, etc.) c) Parfois très abstraite, rébarbative et difficile à comprendre pour des lecteurs ne possédant pas le bagage culturel suffisant. Donner des exemples. II - L'argumentation indirecte (la fable, l'apologue, la parabole, etc.) a) Facile à lire et attrayante. Donner des exemples. b) Mais un message parfois ambigu et brouillé. Donner des exemples. c) Un message parfois un peu primaire, sans nuance, "au ras des pâquerettes". III - Il y a une partie du sujet que tu as complètement occultée, c'est "...pour répandre les idées d'un auteur "DANS SON TEMPS". L'expression "dans son temps" implique une perspective historique. En effet, toutes les époques n'ont pas les mêmes goûts, les mêmes attentes. Le XVIIe siècle manifeste un goût prononcé pour la fiction et le merveilleux (La Fontaine et ses fables, bien sûr, mais également Charles Perrault et ses contes, les romans "pastoraux" comme l'Astrée d'Honoré Durfé, les romans "précieux" comme Clélie de Mme de Scudéry, et même les précurseurs de la science-fiction comme L’Histoire comique des États et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac. Voir aussi les opéras féériques de Lully). C'est donc un siècle qui se prête particulièrement à la fable et à l'apologue. Au XVIIIe siècle, ce goût de la fiction reste vivace (les Contes philosophiques de Voltaire, les Lettres persanes de Montesquieu, ou, en Angleterre Les Voyages de Gulliver de Swift), mais à côté se développe une littérature d'idées, de débats, de combat, d'argumentation, voir l'Encyclopédie, le Dictionnaire philosophique de Voltaire, le Contrat social de Rousseau, l'Esprit des lois de Montesquieu, les lettres et les réfutations de Diderot, etc. C'est donc une époque davantage tournée vers l'argumentation directe. Au XIXe siècle, apologues et fables se font beaucoup plus rares (à lire toutefois, pour rire, les "Bons conseils aux amants", fable de Victor Hugo, et sa morale savoureuse : Vous qui cherchez à plaire / Ne mangez pas l'enfant dont vous aimez la mère). La fiction a toujours droit de cité, notamment dans le genre fantastique (voir les nouvelles de Théophile Gautier, de Guy de Maupassant, et d'Edgar Poe traduit par Baudelaire), mais cette fiction ne véhicule pas forcément de message, moral, philosophique ou politique (quelques exceptions notables cependant : La Peau de chagrin, la Recherche de l'absolu ou Le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, et du côté anglais, le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, Dr Jekyll et Mr. Hyde de Stevenson ou le Frankenstein de Mary Shelley). Les penseurs, les philosophes, les moralistes - Auguste Comte, Lamennais, Saint-Simon, Victor Cousin, Charles Fourier, etc. - expriment et développent leurs idées dans des ouvrages très sérieux et argumentés, des cours, des traités, des essais. Ce n'est donc pas non plus une époque particulièrement tournée vers la fable et l'apologue. Au XXe siècle, on constate un regain d'intérêt pour la fiction et l'apologue, notamment par le biais de la science-fiction. Par exemple, le problème du totalitarisme. Le XXe siècle a vu de grandes dérives totalitaires : le fascisme, le nazisme, le stalinisme, pour ne citer que les principales. D'innombrables ouvrages ont été écrits pour analyser et dénoncer ces régimes, sous les angles historique, sociologique, politique, philosophique, etc. (lire notamment Hannah Arendt et Raymond Aron). Parallèlement à ces essais relevant de l'argumentation directe, des romanciers ont utilisé les modes de la fable, de l'apologue, de la fiction (en l'occurrence, souvent la science-fiction) pour dénoncer ces idéologies ; par exemple : 1984 de George Orwell (ou, plus court, et très drôle, La Ferme des animaux du même auteur), Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Quelle approche est la plus efficace ? Pour le grand public, qui n'a pas forcément la patience ni les prérequis culturels pour lire Hanna Harendt, je pense que 1984 ou Farenheit 451 ont eu infiniment plus d'influence que les grands textes argumentés. On peut aussi parler du monde absurde de Kafka (Voir Le Procès et La Métamorphose), de certaines nouvelles ou romans de Dino Buzzati (Voir le Désert des Tartares). Et au XXIe siècle ? Il me semble qu'à l'ère du zapping, c'est Youtube plus que l'argumentation directe ou indirecte qui donne le ton. À une époque où "l'on n'a jamais le temps", où l'on est sans cesse sollicité par un flot d'informations superficielles, les anecdotes sont certainement plus efficaces que les essais, un petit dessin est mieux compris qu'un long discours, et le choc des photos l'emporte sur le poids des mots, pour reprendre le célèbre slogan du magazine Paris-Match. IV - Conclusion : On ne peut pas trancher comme tu le fais : "Nous pensons que l'apologue est plus efficace que l'argumentation directe", car tout dépend de la personne à laquelle on s'adresse, de son âge, de son niveau intellectuel, de son bagage culturel, de sa maturité, de sa faculté d'abstraction, et de l'époque dans laquelle on écrit. Et puis, il existe une autre forme d'argumentation, qui n'est ni directe, ni vraiment indirecte, car elle ne relève pas de la fiction : c'est le témoignage, le journal, les mémoires, le récit autobiographique. Par exemple, Le Journal d'Anne Frank, bouleversant témoignage sur l'occupation nazie aux Pays-Bas, Papillon d'Henri Charrière, témoignage sur le bagne de Cayenne, ou encore Les Croix de bois de Roland Dorgelès sur la guerre de 14-18. Voilà, je ne peux pas faire plus pour toi. Tu corrigeras les fautes d'orthographe de ce message et tu pourras éventuellement l'utiliser, je t'en donne l'autorisation. Et puis tiens, pour avoir une idée l'efficacité de l'argumentation directe et indirecte, tu pourras comparer deux textes de Boris Vian sur la dénonciation de la guerre. Une chanson d'abord, Le Déserteur, dans laquelle il exprime ses idées un peu sous la forme d'un apologue, en tout cas d'une fiction : https://www.youtube.com/watch?v=N5_vcVq_vSE Cette chanson a fait scandale et un conseiller municipal, Paul Faber, a demandé son interdiction. Boris Vian lui a répondu par une lettre ouverte, magnifique exemple d'argumentation directe : http://tinyurl.com/z7t5xx2 Quelle condamnation de la guerre est la plus efficace ? La chanson ou la lettre ouverte ? Cordialement, PMV
max81 Posté(e) le 30 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 30 avril 2016 bonsoir merci ça m'aide énormément
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