Heidegger,"la Question De La Technique"

[crazyeclipse]

voila j'ai ce texte à expliquer mais je n'arrive pasà le comprendre et donc pas à expliquer les phrases!! je vous remercie par avance de me donner des tuyaux si vous pouvez m'aidez svp.

"La menace qui pèse sur l'homme ne provient pas en premier lieu des machines et appareils de la technique, dont l'action peut éventuellemet être mortelle. La menace véritable a déjà atteint l'homme dans son être. L e règne de l'Arraisonnement nous menace de l'éventualité qu'à l'homme puisse ^étre refusé de revenir à un dévoilement plus originel et d'entendre ainsi l'appel d'une vérité plus initiale.

Aussi, là où domine l'Arraisonnement,y a-t-il danger au sens le plus élevé.

Mais, là où il y a danger, là aussi

Croît ce qui sauve.

(...) Si l'essence de la technique, l'Arraisonnement, est le péril suprême et si en même temps Hölderlin dit vrai, alors la domination de l'Arraisonnement ne peut se borner à rendre méconnaissable toute clarté de tout dévoilement, tout rayonnement de la vérité. Alors il faut au contraire que ce soit justement l'essence de la vérité qui abrite en elle la croissance de ce qui sauve."

MARTIN HEIDEGGER, "La question de la technique", dans Essais et conférences, Gallimard, "Tel", pp.37-38.

[sansid3]

arraisonement, c'est dans le dico?

[didi36]

L'arraisonnement, pour Heidegger, et pour dire les choses le plus simplement possible, c'est une forme, un mode de «dévoilement où l'être» (qu'il s'agisse aussi bien de l'«être-individuel» que de l'«être-ensemble») est sommé (comme on le dit des navires suspects arraisonnés par les gardes-côtes...), mis en demeure de se dévoiler, de se dire sous la seule figure de la raison.

[sansid3]

Arraisonner un navire. Questionner le capitaine à l'arrivée du navire... Arraisonner une personne. L'arrêter pour la questionner..Chercher à se rendre compte de la situation réelle, se raisonner "Béranger, seul, caché sous le nom de M. Berger, s'arraisonna, prit son courage à deux mains, s'arracha le trait du cœur et pansa sa plaie en silence."