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Gabibiluc

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  1. Bonjour, Je dois faire un commentaire stylistique d'un discours (voir pièce jointe) en étudiant les procédés de la satire. J'ai trouvé quelques éléments, quelques procédés mais je bloque à faire un plan qui ne suive pas le déroulé du texte... Pouvez-vous m'aider à compléter mes procédés et à trouver un plan qui ne suit pas le déroulé du texte S.V.P. ? Je vous remercie par avance ! Bonne journée ! Comment pourrions-nous bien avec nos petits yeux Connaître clairement les mystères des cieux ? Quand nous ne savons pas régir nos républiques, Ni même gouverner nos choses domestiques ! Quand nous ne connaissons la moindre herbe des prés ! Quand nous ne voyons pas ce qui est à nos pieds ! Toutefois les docteurs de ces sectes nouvelles, Comme si l'Esprit Saint avait usé ses ailes A s'appuyer sur eux, comme s'ils avaient eu Du ciel dru et menu mille langues de feu, Et comme s'ils avaient (ainsi que dit la fable De Minos) banqueté des hauts Dieux à la table Sans que honte et vergogne en leur cœur trouve lieu, Parlent profondément des mystères de Dieu, Ils sont ses conseillers, ils sont ses secrétaires, Ils savent ses avis ils savent ses affaires, Ils ont la clef du Ciel et y entrent tous seuls, Ou qui veut entrer, il faut parler à eux. Les autres ne sont rien sinon que grosses bêtes, Gros chaperons fourrés, grasses et lourdes têtes : Saint Ambrois, Saint Hierosme, et les autres docteurs, N'étaient que des rêveurs, des fous, et des menteurs : Avec eux seulement le Saint Esprit se trouve, Et du saint Evangile ils ont trouvé la fève. O pauvres abusez ! Remonstrance au peuple de France, Ronsard, 1563 Contexte des guerres de religion. Dans ce texte, Ronsard, ici s’adresse à Dieu, et se moque des réformés qui prétendent connaitre les « mystères des cieux ». Ceux-ci se prétendent conseillers, secrétaires… Enonciation : « nous » inclut Ronsard + réformés + catholiques. Quelques procédés : v.1 : question rhétorique qui montre l’aspect ridicule v.3-5-6 : anaphore de « quand nous ne » montre l’ignorance des uns et des autres v.7 : « docteurs » pour désigner les réformés ? anaphore de « comme si » = valeur de comparaison hypothétique, montre l’impossibilité/irréel « ils sont »/ « ils sont » - « ils savent »/ « ils savent » : anaphore Qui sont « les autres ne sont rien sinon que grosses bêtes » ? Les catholiques ? Que veut dire « gros chaperons fourrés », sachant qu’au XVIe, d’après le DML ATILF, « chaperons » veut dire « bonnet » MON PLAN A MODIFIER 1) Des protestants dénoncés par Ronsard a) Utilisation de la modalité interrogative et exclamative pour montrer que "personne" ne connait les mystères des cieux b) Les hommes aveugles (anaphore de "quand ne nous", locution "ni même" semble importante, et comme vous avez dit "républiques"/"choses domestiques" sur le même plan, et antithèse "pieds"/"cieux") II) La connaissance de Dieu par les protestants a) Les protestants sont familiers avec Dieu (emploi de mots familiers, emploi répétitif de "comme si") b) L'ironie (avec les termes "conseillers", "secrétaires", comme quoi les protestants savent tout + parallélisme de construction avec "ils sont ses" et "ils savent ses") III) Les protestants se moquent des catholiques a) L'emploi de "que" pour dénigrer les catholiques ("ne sont rien sinon que"/"n'étaient que") b) des injures reprises par le discours indirect libre ?
  2. Bonjour, pouvez vous me dire si ce que j'ai mis sur cet extrait est correct svp ? Selon moi, c'est un discours épidictique / démonstratif, il loue le soleil. Quels éléments pourrais-je rajouter pour justifier que c'est un discours épidictique ? J'ai découpé le texte et trouvé : - v.1-6: exorde - v.7-22: narration - v.23-28: confirmation - v.29-32: péroraison Par contre, je n'arrive pas à déterminer si les arguments appartiennent au logos, ethos ou pathos... Avez vous des idées ? Je vous remercie par avance !
  3. Bonjour, pouvez vous m'aider à trouver quelques pistes / liens entre ces 3 textes svp ? Voici mes pistes : Texte 1 : lieu de refuge, plaisir de lire, c'est plus sa bibliothèque qui l'intéresse plutôt que les livres en eux mêmes Texte 2 : il n'aime pas les livres, pour lui peinture > livre, livre n'est pas un objet de savoir. Quel lien avec Crusoé ? Texte 3 : passion pour les livres, lieu de refuge, éloge de la lecture, souvenir d'enfance Texte 1 : "de trois commerces" Montaigne Quand je suis chez moi, je me réfugie bien souvent dans ma « librairie », d’où je peux diriger toute ma maison : je suis au-dessus de l'entrée, et je peux voir en dessous mon jardin, mes écuries , ma cour, et la plus grande partie de ma maison. Là je feuillette tantôt un livre, tantôt un autre, sans ordre et sans but précis de façon decousue. Tantôt je rêve , tantôt je prends des nnotes et je dicte en me promenant les rêveries que vous avez sous les yeux. Ma « librairie » est au troisième étage d’une tour. Le premier c’est ma chapelle, le second une chambre et ses dépendances, et c’est là que je dors souvent, pour être seul. Au-dessus, il y a une grande pièce qui, autrefois, était l’endroit le plus inutile de la maison : c’est maintenant ma « librairie », et c’est là que je passe la plupart de mes jours, et la plupart des heures du jour. Je n’y suis jamais la nuit. Elle debouche sur un cabinet assez plaisant, où l’on peut faire du feu l’hiver, et convenablement éclairé par une fenêtre. Et si je ne craignais pas plus le souci que la dépense, le souci qui m'empêche d’entreprendre des travaux, je pourrais facilement y adjoindre de chaque côté une galerie de cent pas de long et de douze de large, au même niveau, car j’ai découvert qu’il y avait là des murs tout prêts, prévus pour un autre usage, et à la bonne hauteur. Tout endroit retiré demande un« promenoir ». Mes pensées s’endorment si je les laisse assises. Mon esprit n’est pas agile si mes jambes ne l’agitent. Ceux qui étudientsans livres en sont tous là. Ma « librairie » est ronde, le seul côté plat est juste grand de ce qu’il faut pour ma table et mon siège : elle m’offre ainsi, d’un seul coup d’œil, tous mes livres, rangés sur des rayonnages à cinq niveaux tout autour. Elle a un diamètre de seize pas, et trois fenêtres qui offrent une belle vue degagee. En hiver, j’y suis moins souvent, car ma demeure est juchée sur un tertre, comme le dit son nom, et elle n’a pas de piece plus soumise au vent que celle-ci, mais elle me plaît parce qu’elle est un peu à l’ecart, et plus difficile d'accès ; et non seulement pour l’exercice que cela me procure, mais parce que sa situation retient la foule loin de moi. C’est là que je me tiens d’ordinaire. Je m’efforce d’en être le maître absolu, et de soustraire ce petit coin à la communauté conjugale, filiale, et sociale. Partout ailleurs, je n’ai qu’une autorité de principe, et en fait incertaine. Qu’il est malheureux, à mon avis, celui qui n’a, chez lui, d’endroit où il puisse être à lui, où il puisse se parler à lui-meme, où il puisse se cacher ! Le prix de l’ambition, pour ceux qui en sont les serviteurs, c’est d'être toujours en representation, comme une statue sur une place de marché. « C’est une grande servitude qu’une grande célébrité ». Ils ne peuvent même pas se cacher dans leur lieu d’aisance ! Je n’ai jamais rien trouvé de si pénible dans la vie austère menée par nos religieux, que ce que je vois dans certains de leurs ordres : la regle qui leur impose une perpetuelle communauté de lieu et la presence en permanence d’un grand nombre de leurs compagnons, dans quelque circonstance que ce soit. Et je trouve en somme bien plus supportable d'être toujours seul que de ne jamais pouvoir l'être. Si quelqu’un me dit que c’est avilir les muses que de s’en servir seulement comme d’un jouet ou comme passe-temps, c’est qu’il ne sait pas, comme moi, quelle est la valeur du plaisir, du jeu, et du passe-temps. Il s’en faut de peu pour que je ne dise que tout autre but dans la vie est ridicule. Je vis au jour le jour, et sauf votre respect, je ne vis que pour moi : mes desseins s'arrêtent là. Etant jeune, j’ai étudié pour l’ostentation ; ensuite pour devenir sage; et maintenant pour le plaisir, jamais pour en tirer profit. Le goût vain et dépensier que j’avais pour les livres considérés comme des sortes de meubles, non seulement pour repondre à mes besoins, mais au-dela, pour en tapisser et garnir mes murs, je l’ai depuis longtemps abandonnée. Les livres ont beaucoup de qualités, agréables pour ceux qui savent les choisir. Mais on n’obtient rien sans peine : c’est un plaisir qui n’est ni plus pur ni plus facile à atteindre que les autres : il a ses inconvénients, qui sont bien lourds ; l’esprit s’y exerce, mais le corps, dont je n’ai pas pour autant oublié le soin, demeure avec eux sans activité, s’affaisse, et s’affaiblit. Je ne connais pas d’exces plus dommageable pour moi, et qui soit plus à éviter, à l’age du declin qui est le mien. TEXTE 2 : L'Emile ou de l'éducation, Rousseau Je hais les livres ; ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas. On dit qu’Hermès grava sur des colonnes les éléments des sciences, pour mettre ses découvertes à l’abri d’un déluge. S’il les eût bien imprimées dans la tête des hommes, elles s’y seraient conservées par tradition. Des cerveaux bien préparés sont les monuments où se gravent le plus sûrement les connaissances humaines. N’y aurait-il point moyen de rapprocher tant de leçons éparses dans tant de livres, de les réunir sous un objet commun qui pût être facile à voir, intéressant à suivre, et qui pût servir de stimulant, même à cet âge ? Si l’on peut inventer une situation où tous les besoins naturels de l’homme se montrent d’une manière sensible à l’esprit d’un enfant, et où les moyens de pouvoir à ces mêmes besoins se développent successivement avec la même facilité, c’est par la peinture vive et naïve de cet état qu’il faut donner le premier exercice à son imagination. Philosophe ardent, je vois déjà s’allumer la vôtre. Ne vous mettez pas en frais ; cette situation est trouvée, elle est décrite, et, sans vous faire tort, beaucoup mieux que vous ne la décririez vous-même, du moins avec plus de vérité et de simplicité. Puisqu’il nous faut absolument des livres, il en existe un qui fournit, à mon gré, le plus heureux traité d’éducation naturelle. Ce livre sera le premier que lira mon Émile ; seul il composera durant longtemps toute sa bibliothèque, et il y tiendra toujours une place distinguée. Il sera le texte auquel tous nos entretiens sur les sciences naturelles ne serviront que de commentaire. Il servira d’épreuve durant nos progrès à l’état de notre jugement ; et, tant que notre goût ne sera pas gâté, sa lecture nous plaira toujours. Quel est donc ce merveilleux livre ? Est-ce Aristote ? est-ce Pline ? est-ce Buffon ? Non ; c’est Robinson Crusoé. Robinson Crusoé dans son île, seul, dépourvu de l’assistance de ses semblables et des instruments de tous les arts, pourvoyant cependant à sa subsistance, à sa conservation, et se procurant même une sorte de bien-être, voilà un objet intéressant pour tout âge, et qu’on a mille moyens de rendre agréable aux enfants. Voilà comment nous réalisons l’île déserte qui me servait d’abord de comparaison. Cet état n’est pas, j’en conviens, celui de l’homme social ; vraisemblablement il ne doit pas être celui d’Émile : mais c’est sur ce même état qu’il doit apprécier tous les autres. Le plus sûr moyen de s’élever au-dessus des préjugés et d’ordonner ses jugements sur les vrais rapports des choses, est de se mettre à la place d’un homme isolé, et de juger de tout comme cet homme en doit juger lui-même, eu égard à sa propre utilité. Ce roman, débarrassé de tout son fatras, commençant au naufrage de Robinson près de son île, et finissant à l’arrivée du vaisseau qui vient l’en tirer, sera tout à la fois l’amusement et l’instruction d’Émile durant l’époque dont il est ici question. Je veux que la tête lui en tourne, qu’il s’occupe sans cesse de son château, de ses chèvres, de ses plantations ; qu’il apprenne en détail, non dans des livres, mais sur les choses, tout ce qu’il faut savoir en pareil cas ; qu’il pense être Robinson lui-même ; qu’il se voie habillé de peaux, portant un grand bonnet, un grand sabre, tout le grotesque équipage de la figure, au parasol près, dont il n’aura pas besoin. Je veux qu’il s’inquiète des mesures à prendre, si ceci ou cela venait à lui manquer, qu’il examine la conduite de son héros, qu’il cherche s’il n’a rien omis, s’il n’y avait rien de mieux à faire ; qu’il marque attentivement ses fautes, et qu’il en profite pour n’y pas tomber lui-même en pareil cas ; car ne doutez point qu’il ne projette d’aller faire un établissement semblable ; c’est le vrai château en Espagne de cet heureux âge, où l'on ne connaît d'autre bonheur que le nécessaire et la liberté. Quelle ressource que cette folie pour un homme habile, qui n’a su la faire naître qu’afin de la mettre à profit ! L’enfant, pressé de se faire un magasin pour son île, sera plus ardent pour apprendre que le maître pour enseigner. Il voudra savoir tout ce qui est utile, et ne voudra savoir que cela ; vous n’aurez plus besoin de le guider, vous n’aurez qu’à le retenir. Au reste, dépêchons-nous de l’établir dans cette île, tandis qu’il y borne sa félicité ; car le jour approche où, s’il y veut vivre encore, il n’y voudra plus vivre seul, et où Vendredi, qui maintenant ne le touche guère, ne lui suffira pas longtemps. TEXTE 3 : Sur la lecture, Proust Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l’abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de place, les provisions de goûter qu’on nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et pendant lequel nous ne pensions qu’à monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose que l’importunité, elle en gravait au contraire en nous un souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre jugement actuel, que ce que nous lisions alors avec tant d’amour,) que, s’il nous arrive encore aujourd’hui de feuilleter ces livres d’autrefois, ce n’est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l’espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n’existent plus. Qui ne se souvient comme moi de ces lectures faites au temps des vacances, qu’on allait cacher successivement dans toutes celles des heures du jour qui étaient assez paisibles et assez inviolables pour pouvoir leur donner asile. Le matin, en rentrant du parc, quand tout le monde était parti « faire une promenade », je me glissais dans la salle à manger où, jusqu’à l’heure encore lointaine du déjeuner, personne n’entrerait que la vieille Félicie relativement silencieuse, et où je n’aurais pour compagnons, très respectueux de la lecture, que les assiettes peintes accrochées au mur, le calendrier dont la feuille de la veille avait été fraîchement arrachée, la pendule et le feu qui parlent sans demander qu’on leur réponde et dont les doux propos vides de sens ne viennent pas, comme les paroles des hommes, en substituer un différent à celui des mots que vous lisez. Je m’installais sur une chaise, près du petit feu de bois, dont, pendant le déjeuner, l’oncle matinal et jardinier dirait : « Il ne fait pas de mal ! On supporte très bien un peu de feu ; je vous assure qu’a six heures il faisait joliment froid dans le potager. Et dire que c’est dans huit jours Pâques ! » Avant le déjeuner qui, hélas ! mettrait fin à la lecture, on avait encore deux grandes heures. De temps en temps, on entendait le bruit de la pompe d’où l'eau allait découler et qui vous faisait lever les yeux vers elle et la regarder à travers la fenêtre fermée, là, tout près, dans l’unique allée du jardinet qui bordait de briques et de faïences en demi-lunes ses plates-bandes de pensées : des pensées cueillies, semblait-il, dans ces ciels trop beaux, ces ciels versicolores et comme reflétés des vitraux de l’église qu’on voyait parfois entre les toits du village, ciels tristes qui apparaissaient avant les orages, ou après, trop tard, quand la journée allait finir.
  4. Bonjour, pensez-vous que le juge peut refuser d'appliquer une loi lors d'un procès ? J'ai noté qu'il pouvait abroger une loi dans le cadre d'une abrogation tacite (mais je ne sais pas si c'est dans le sujet ou si je m'écarte). Ensuite, je pense qu'il ne peut pas refuser d'appliquer une loi, mais plutôt l'écarter lorsque celle-ci est contraire à la conventionalité par exemple, mais dans mon cours, il est noté que le juge peut refuser d'appliquer une loi votée par le Parlement, du coup je ne sais pas trop si oui ou non il a le droit... Selon moi, non il ne peut pas mais en revanche il doit interpréter la loi qui pose problème. Qu'en pensez vous svp ? Merci d'avance Bonne journée
  5. Bonjour, je dois faire une analyse linéaire du poème "Sous les arbres" de Hugo. Pouvez vous m'aider svp ? Jai découpé le poème en 3 parties Strophe 1 et 2 : présentation du cadre (nature personnifiée) + présentation personnages ("ils" = union) Strophe 3 et 4 : Focalisation dur "elle" avec discours direct Strophe 5 et 6 : nature = femme ? De manière générale, la femme domine dans ce poème, Hugo lui donne davantage la parole. Voici le poème : Ils marchaient à côté l'un de l'autre ; des dansesTroublaient le bois joyeux ; ils marchaient, s'arrêtaient,Parlaient, s'interrompaient, et, pendant les silences,Leurs bouches se taisant, leurs âmes chuchotaient.Ils songeaient ; ces deux coeurs, que le mystère écoute,Sur la création au sourire innocentPenchés, et s'y versant dans l'ombre goutte à goutte,Disaient à chaque fleur quelque chose en passant.Elle sait tous les noms des fleurs qu'en sa corbeilleMai nous rapporte avec la joie et les beaux jours ;Elle les lui nommait comme eût fait une abeille,Puis elle reprenait : "Parlons de nos amours."Je suis en haut, je suis en bas", lui disait-elle,"Et je veille sur vous, d'en bas comme d'en haut."Il demandait comment chaque plante s'appelle,Se faisant expliquer le printemps mot à mot.O champs ! il savourait ces fleurs et cette femme.O bois ! ô prés ! nature où tout s'absorbe en un,Le parfum de la fleur est votre petite âme,Et l'âme de la femme est votre grand parfum !La nuit tombait ; au tronc d'un chêne, noir pilastre,Il s'adossait pensif ; elle disait : "Voyez"Ma prière toujours dans vos cieux comme un astre,"Et mon amour toujours comme un chien à tes pieds." Merci d'avance pour votre aide Bonne journée !!!
  6. Ah non moi c'est "Sous les arbres" un poème des Contemplations dans la partie L'âme en fleur, merci quand même
  7. J'ai repéré quelques thèmes : femme, nature, Dieu Mais j'ai pas assez d'éléments pour faire un plan et je ne me vois pas faire un plan 1) femme 2) nature 3) dieu
  8. Bonjour, pouvez vous m'aider à analyser le poème "Sous les arbres" de Hugo SVP ? Merci d'avance Bonne journée
  9. Bonjour, Le passage suivant est il un Discours Indirect Libre ou un Discours direct ? Si oui ou non Pourquoi ? (Petite précision : /!\ dans l'extrait proposé, il n'y a pas de guillemets ni de tirets) Pour moi, Madame, dit Monsieur de Nemours, je n'ai pas d'incertitude ; mais comme Mme de Clèves n'a pas les mêmes raisons pour deviner qui je suis, que celles que j'ai pour la reconnaître, je voudrais bien que votre Majesté eut la bonté de lui apprendre mon nom. Je crois, dit Mme la Dauphine, qu'elle le sait aussi bien que vous savez le sien. Merci d'avance
  10. Bonjour, que pensez vous de mon plan pour commenter l'incipit de la Condition humaine de "Tchen tenterait il de lever la moustiquaire ?" à "Il se retrouva en face de la tâche molle [...] où le temps n'existait plus." I. Incipit original a) incipit "dynamique". b) Indications temporelles. c) ? II. Effets dramatiques a) les contrastes. b) l'enfermement. c) roman policier (indices +/- précis) III. Intériorité du personnage a) angoissé. b) hésitant c) Focalisation interne Pouvez vous m'aider à le compléter ou le modifier s'il ne convient pas SVP ? Merci d'avance, Bonne journée !
  11. Gabibiluc

    Les contemplations, Hugo

    Bonjour, merci beaucoup. J'ai terminé mon devoir. Votre aide m'a beaucoup aidé. Merci. Bonne soirée !!!
  12. Gabibiluc

    Les contemplations, Hugo

    C'est parce que dans ma dissertation je dois parler de Verlaine, mais Hugo me posait plus de problèmes. Pour ma troisième partie, j'évoque le poète voyant et le poète guide . Voici ce que j'ai noté : - poète voyant = dévoile des choses qu'il perçoit au delà de ce que peut voir le commun des mortels , il dévoile ce qui est caché. Peut on parler de la métempsycose ici ? Par contre je ne vois pas quels poèmes pourraient illustrer ce poète voyant mis à part "Ce que dit la bouche d'ombre" - poète guide = messager de Dieu, guide le peuple. Instruit les hommes. Mais là aussi, je ne sais pas quels poèmes prendre en exemple... Avez vous des idées svp ? Il me reste uniquement cette partie et après j'aurai enfin terminé mon devoir. Merci d'avance, bonne soirée !
  13. Gabibiluc

    Les contemplations, Hugo

    Merci, dans ce cas là, je pourrais parle de l'universalisation de la parole. Hugo et Verlaine s'adressent à tous en évoquant des thèmes qui nous touchent de près ou de loin. Merci
  14. Gabibiluc

    Les contemplations, Hugo

    Ahhh super merci beaucoup, je n'y avais pas du tout pensé, donc par exemple, je pourrais faire pour mon 2) a) Des poèmes célèbres b) Par les moyens poétiques des auteurs c) Ça pourrait être bien ça ? Excellente journée à vous !
  15. Gabibiluc

    Les contemplations, Hugo

    Merci pour votre réponse. Par mon 2, je veux montrer que l'architecture n'est pas hyper importante, que l'ordre n'est pas essentiel. Par exemple, dans Les contemplations, nous n'avons pas besoin de lire tout le recueil pour comprendre de quoi il s'agit. En lisant quelques poèmes, on comprend l'enjeu du recueil. Je trouve que ce 2 peut être intéressant, mais je ne sais pas comment l'aborder ni qu'elles sous parties y mettre. De plus, ce 2 peut il s'appliquer à Verlaine ..., J'ai un doute ? Avez vous des idées de points que je pourrais aborder dans ce 2 svp ? Merci d'avance , Bonne soirée !
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